Tables des matières

A propos de la logique de construction du cheminement pédagogique

NIVEAU 1 : LES FONDAMENTAUX

LES BASES

Les bases sont les fondements sur lesquels toute la possible progression du pratiquant vont reposer.
Sans de bonnes bases l’atteinte d’un haut niveau technico tactique est quasiment impossible.
Ce que nous avons répertorié dans le niveau prajeet jaune sont les chapitres I et II qui abordent respectivement les gestes relatifs aux bases et aux blocages.
Dans ces chapitres nous allons voir les notions suivantes : les appuis, les déplacements, la garde et le relâchement des épaules ainsi que les blocages. Ci dessous, vous trouverez quelques explications sur l’importance de ces sujets.
Les appuis : ils sont très importants car ils vont notamment conditionner l’équilibre, la puissance, la précision et la rapidité d’exécution.

Les déplacements : Ils vont conditionner la capacité à gérer la distance, à cadrer ou à sortir d’un cadrage.

La garde : c’est votre sécurité et votre assurance. Monter sur un ring sans garde, c’est comme conduire une voiture sans freins. Vous avez toutes les chances de vous exposer à de grands dangers.
La garde va permettre au pratiquant de se sentir en sécurité et aussi à s’approcher de son adversaire sans craindre un éventuel contre de celui ci.

Le relâchement des épaules : trop souvent négligé, il va avoir un impact sur la fluidité des mouvements, sur la vitesse d’exécution. Le relâchement des épaules s’accompagne d’un transfert de poids permanent entre le pied avant et le pied arrière.

Les différentes techniques de blocage : comme nous l’avons signalé en introduction de cette méthode, les blocages sont des techniques essentielles qui vont permettre au pratiquant de se sentir en sécurité durant l’assaut ou le combat.
Une remarque importante toutefois sur le blocage des poings a mi distance : peu répandu en Europe il permet d’arrêter l’adversaire à 70 cm de soi et avoir de l’espace (et donc le temps) pour réagir plutôt que de fermer systématiquement sa garde et ainsi permettre à l’adversaire de se rapprocher de nous. En agissant ainsi on offre à l’adversaire la même perspective visuelle qu’un sac de frappe (expression empruntée à Mr Hadj MEBARRAK entraineur de l’équipe de France)
Hors pourquoi 90 % des boxeurs occidentaux ont ce reflexe ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un transfert provenant de la boxe anglaise.
A noter d’ailleurs que ce geste de tendre les deux mains vers l’avant est interdit en boxe anglaise.
Pourquoi ? Parce qu’il empêche l’adversaire d’exprimer sa boxe. Mais il n’est pas interdit en Muaythai.
Alors pourquoi ne pas choisir d’empêcher votre adversaire d’exprimer sa boxe ?


NIVEAU 2 : LE COMBAT A DISTANCE
Ce chapitre est construit autour de trois règles fondamentales :
  • Commencer par un travail à distance pour limiter la prise de risques
  • Faire un travail de sape préparatif pour affaiblir au maximum l’adversaire avant de se rapprocher de lui
  • S’imposer dans l’axe en évitant d’exposer son couloir de contre
La prise en compte du couloir de contre et la logique d’opposition sont des notions qui ont été introduites dans l’explication du cheminement pédagogique. L’idée est d’éviter de se faire contrer lorsque l’on attaque. Le respect de ce principe est fondamental. Méconnaitre ce principe serait comme ignorer la priorité à droite sur une route française.
Ce n’est qu’une question de temps : tôt ou tard vous aller prendre un direct du bras arrière en contre. C’est une erreur qui peut couter très cher. Au service de ces principes, on verra dans le chapitre III et IV plusieurs gestes : Le tae kha intérieur, le tae sai, le tae kah extérieur avec main sur la visage, le jab, le tip sai et le khao sai.

Le tae Kha intérieur : au début du combat, la principale difficulté est de trouver la bonne distance par rapport à son adversaire. Même à un haut niveau on voit encore trop souvent des combattants qui n’arrivent pas à toucher leur adversaire avec un coup de pied et à qui il manque 10 ou 15 cm pour atteindre leur cible. Le Tae Kha intérieur répond à cette problématique de toucher rapidement et facilement son adversaire tout en réglant sa distance. Le fait d’avoir touché avec ce geste simple qui comporte peu de risque permet au combattant de bien rentrer dans le combat.

Le Tae Sai : l’utilisation de la jambe avant (midle) est un geste essentiel en muaythai. C’est une des techniques fondamentales sur lesquelles va reposer le travail de sape. Une des difficultés de ce geste est de trouver la bonne distance. Mais après avoir touché avec le geste précédent, le Tae Sai à toute les chances d’être à la bonne distance car réglé préalablement sur un geste de moindre amplitude. Le Tae Sai contre un adversaire de même garde que soi est aussi essentiel car il permet de s’imposer dans l’axe. Or s’imposer dans l’axe est très important dans le sens ou l’adversaire va être soit obligé de rester dans l’axe et faire face ou… de reculer. Avec un bon Tae Sai et une bonne garde vous etes à même de vous positionner tres fortement dans l’axe et d’avancer sur votre adversaire.

Le Tae Kha extérieur avec la main sur le visage : si vous avez réussi a installer votre Tae Kha intérieur et votre Tae Sa, votre adversaire commence à subir un travail de sape. Pour autant ce n’est que le début de ce travail de sape. Il convient de le prolonger. On utilisera alors le Tae Kha extérieur pour ankyloser la jambe de l’adversaire. Ainsi travaillée de l’intérieur (avec le Tae kha intérieur) et de l’extérieur (avec le Tae Kha extérieur) sa jambe commencera très vite à perdre de sa réactivité. Il sera très vite pénalisé sur ses blocages, ses déplacements et sur l’utilisation de cette jambe.

Attention : Si vous avez bien retenu la remarque sur le couloir de contre, vous devriez vous poser la question de l’ouverture de celui ci. Cette remarque est juste. C’est la raison pour laquelle nous n’allons pas partir directement sur la jambe arrière mais commencer par un geste qui va tout d’abord neutraliser le couloir de contre, basculer le centre de gravité de l’adversaire vers l’arrière et masquer sa visibilité de façon à ce que son attention soit portée vers le haut pendant que l’on attaque en bas. Avec ces précautions nous avons grandement minimisé les risques de se faire contrer. En revanche l’adversaire lui commence à laisser quelques plumes dans la bataille.

Le Jab Sai : à ce stade si toutes les techniques précédentes ont été appliquées nous sommes déjà en bonne position dans le combat car nous nous sommes imposé dans l’axe. Simplement, nous n’avons pas encore neutralisé la zone supérieure devant notre visage. Pour cela nous allons utiliser une arme précise: le Jab. A ne pas confondre avec le direct du gauche (pour les droitiers) le jab est différent car il est projeté. L’objet du jab est de rentrer de manière rapide et incisive dans la défense adversaire. Avec l’utilisation d’un jab efficace, l’adversaire devrait commencer à reculer.

Le Tip Sai : dans cette configuration, il peut être intéressant de pouvoir aussi se donner un peu d’air lorsque l’adversaire revient vers nous. On utilisera alors le Tip Sai.

Le Kaho Sai : enfin sur les phases proches pour être toujours dans le respect de la logique du couloir de contre on utilisera le Khao Sai pour marquer durement l’adversaire au corps.

Remarque: On respectera la même logique contre un adversaire de garde opposée.
NIVEAU 3 : LE COMBAT A MI DISTANCE
Quel Général d’armée qui part en guerre contre un autre pays serait assez stupide pour envoyer en premier lieu son infanterie (les militaires au sol) s’il peut dans un premier temps préparer le terrain avec des bombardements aériens et envoyer son artillerie (chars d’assauts) avant de passer à l’assaut avec ses soldats ? (Merci à Riad FARJALLAH pour l’image). C’est la raison pour laquelle vous avez commencé la construction de votre combat par un travail de sape à distance. Après avoir fait ce travail préalable, on peut commencer à s’approcher avec plus d’assurance de l’adversaire et entamer le travail à mi distance. Celui ci va prolonger le travail de sape. L’objectif est de toucher plus durement l’adversaire. Soit pour le faire vraiment douter et le dérégler complètement au niveau psychologique soit pour chercher le hors combat.

1er enchaînement: série de jab, Mat Kwa, Hook Sai

Si l’ordre de construction du combat a été respecté jusque là, nous avons donc déjà placé à plusieurs reprises le jab Sai. C’est donc une formalité de le réutiliser. En revanche, si jusque là on avait suivi avec un tae kha après le jab, on suivra maintenant avec un mat kwa tong (au corps). Ce qui est magique avec cet enchainement c’est que si votre jab est efficace, l’adversaire va avoir tendance à monter sa garde pour se protéger (comme le font 90 % des nak muay). En faisant cela, il va découvrir son plexus solaire et donc créer une ouverture sur un point vital. Occupé à défendre en haut il va avoir du mal à voir arriver le deuxième coup au corps. Bien posée et en appui la droite au corps peut lui être fatale…Si parfois cet enchainement ne lui est pas fatal cela risque à minima de bien le secouer. Touché au plexus, il va dans un réflexe automatique de protection essayer de se protéger en redescendant sa garde au niveau du corps. En faisant cela il découvre sa mâchoire. Nous allons donc faire un pas de coté et cibler ce nouveau point vital avec un hook sai. SI l’exécution technique est bien faite cette percussion devrait être fatale pour l’adversaire.

2ème enchaînement: série de Jab, Hook kwa, Uppercut Sai

Pour cet enchaînement nous allons travailler exactement sur le même principe que jusqu’a présent : chaque coup va faire réagir l’adversaire dans le sens ou il va nous créer inconsciemment une opportunité pour placer le coup d’après.

On commence donc par une série de Jab comme précédemment. Comme précédemment, l’adversaire aura tendance à monter la garde et notamment à la recentrer sur le milieu puisque l’attaque est centrale. En faisant cela, il découvre un peu son coté. Nous allons profiter de cet espace pour placer un hook kwa. En réagissant à cette dernière attaque, il y à de grandes chances pour qu’il cherche à ramener sa garde vers le point d’impact en redécouvrant forcément son axe. Mais en plaçant ce hook Kwa, nous nous sommes rapproché de lui. En faisant cela nous avons un excellent point d’appui avec notre jambe avant. Nous allons donc pouvoir utiliser ce point d’appui pour délivrer un uppercut sai remontant en direction de son menton. Si vous touchez la vous avez abrégé le combat…

3ème enchaînement: Mat sai, Mat Kwa, Upercut sai, Hook sai

Ceci est un autre enchaînement qui peut s’avérer décisif. Il consiste à enchainer deux mouvements trés simple et tres basiques : direct du bras avant, direct du bras arrière , l’adversaire va encore une fois avoir tendance a se mettre en boule (d’ou l’interet d’apprendre a ne pas se mettre en boule au moindre coup de poing …) du coup il va découvrir son corps. On va alors en profiter pour placer un uppercut au corps. Si l’on touche avec l’uppercut au corps il va rebaisser la garde. Encore une fois il nous ouvre la route sur sa machoire et l’on peut finaliser abec un hook sai qui pourra aussi abréger le combat…

4ème enchaînement: Uppercut Sai, Hook Kwa, Sok Sai

Au cas ou vous n’auriez pas encore abrégé le combat ou mis hors combat votre adversaire nous finalisons ce chapitre des enchainemsnt du haut du corps avec une combinaison Uppercut Sai, Hook Kwa, Sok Sai.

Concernant cet enchainement, nous sommes un peu plus proche de notre adversaire au départ de l’action.

Cette proximité nous permet de l’attaquer avec un uppercut sai. Petite précision : pour maximiser ses chances de toucher et pouvoir remonter entre ses deux avants bras pour aller toucher son menton, on n’exécutera pas l’uppercut comme en boxe anglaise avec un mouvement circulaire et avec la paume de la main face à soi mais plutôt en remontant directement le poing de profil entre les avants bras de son adversaire. Encore une fois, au moment de l’impact l’adversaire va réagir en venant fermer sa garde et donc en créant un espace sur le coté. On en profit alors pour placer un hook kwa qui va avoir pour effet la réaction inverse : il va réécarter sa garde. Etant particulièrement proche de lui, nous allons donc pouvoir placer un sok sai au menton qui encore une fois peut être un coup décisif.

NIVEAU 4 : LE CORPS A CORPS
Après avoir travaillé son adversaire à distance et à mi distance, s’il n’est pas hors combat, il est très probable que l’on se retrouve à une distance encore plus proche de lui, c’est à dire au corps à corps.

Lorsque l’on se retrouve dans cette posture, il y à plusieurs points clés importants à respecter afin de prendre le dessus rapidement ou de ne pas subir cette situation.

Position des jambes, du dos et de la nuque:
Le premier point important à respecter est de disposer d’une bonne posture. Sans une position adéquate des jambes, du dos et de la nuque on risque d’offrir une fragilité à son adversaire avant même de pouvoir faire quoi que ce soit.

Passage des bras:
Après la posture, il est primordial de savoir passer ses bras afin de positionner ses bras comme une «pince» autour du cou et de la tête de son adversaire. Cette saisie va faire toute la différence car elle permettra de se mettre en disposition réellement offensive vis à vis de son adversaire. Si l’on arrive à effectuer cette saisie on se met de fait en position forte et l’on prend directement un gros avantage dans le corps à corps. On peut dire que cette saisie est la phase la plus importante du corps. A ce stade, plus de 50 % du travail est fait.

Les phases qui suivent ne sont pas des « formalités » mais si elles sont bien exécutées elles devraient se dérouler de manière assez naturelles.

Ouverture à gauche, à droite ou au centre :
Suivies d’un coup de genou direct ces ouvertures peuvent encore une fois se révéler décisives et donc abréger le combat.

Empêcher, neutraliser la saisie de l’adversaire ou sortir de sa saisie:
Dans cette posture si parfois c’est un terrain sur lequel l’adversaire est assez fort, on peut aussi décider de ne pas vouloir rentrer complétement au corps à corps ou carrément de sortir de cette situation. Dans ce cas on utilisera une technique pour empêcher la saisie de l’adversaire ou une technique pour sortir du corps à corps.

Coup de coude remontant avant ou coup de coude arrière redescendant:
En situation de corps à corps, on se retrouve aussi a distance privilégier pour utiliser d’autres techniques très décisives que sont les coudes. On utilisera principalement le Sok Kwa remontant et le Sok Sai redescendant.

NIVEAU 5 : MAXIMISER SES CHANCES DE VICTOIRE EN COMPETITION
Nous avons jusque là maitrisé les 3 distances fondamentales du combat debout.

Nous avons utilisé des enchainements qui nous ont permis d’effectuer un travail de sape sur l’adversaire, puis d’autres qui nous ont donné plusieurs opportunités de mettre notre adversaire hors combat. Il se peut cependant que nous n’ayons pas eu la précision nécessaire (d’ou l’intérêt de répéter ces techniques sans cesse jusqu’à ce qu’elles soient parfaitement maitrisées dans le temps et dans l’espace). Dans ce cas le combat se poursuit et peut passer par d’autres phases.

Une des possibilités (si évidemment l’on raisonne uniquement en terme de compétition) est d’aller gagner son combat aux points.

Dans ce cas il faudra essayer de ne pas concéder un seul point à l’adversaire. Pour cela nous allons mettre en place une tactique qui consiste à marquer systématiquement des points lors de chaque échange. Que nous soyons en position d’attaque ou de défense, l’idée est donc de ne pas concéder de points à l’adversaire. Bien évidemment c’est sur nos phases d’attaques que nous serons plus à même de marquer des points et c’est sur les phases d’attaques de l’adversaire que nous sommes susceptibles d’en perdre. Nous allons donc nous focaliser sur ces phases ou notre adversaire prend l’initiative. Notamment en prenant soin de ne pas lui permettre de marquer de points lorsqu’il attaque ( en bloquant ses coups) et au contraire en marquant nous même des points contre lui (et en remisant).

L’exécution de cette tactique n’est pas aussi évidente à dire qu’à faire.

Cela nécessite en effet d’avoir bien intégré l’apprentissage et l’exécution des leçons sur les blocages (chapitre II) et sur « comment s’organiser face à un adversaire de garde similaire ou opposée» (Chapitre III et Chapitre IV) car il est question maintenant d’exécuter les gestes défensifs aussitôt suivis des gestes offensifs. Ces enchainements seront d’autant plus efficaces que le cerveau aura identifié le plus tôt possible le type d’attaque engagé par l’adversaire. Il ira alors sélectionner la meilleure réponse possible sans que vous n’ayez vraiment à réfléchir. Exactement comme lorsque vous passez au feu vert au volant d’un véhicule et qu’un autre véhicule passe lui au feu rouge : votre cerveau perçoit le danger (si bien sur votre vue à préalablement capté le mouvement) et il va sélectionner automatiquement la bonne séquence de réponse en fonction de celles dont il dispose en stockage ( les gestes appris et répétés) et sortir automatiquement le bon enchainement de gestes (par exemple : arrêter d’accélérer, appuyer sur la pédale d’embrayage, rétrograder, freiner et agripper le volant fortement). Plus la séquence de réponse à été apprise et répétée avec précision plus la réponse sera rapide précise, efficace et dans le bon timing.

NIVEAU 6 : DIMENSION STRATEGIQUE ET TACTIQUE DU COMBAT
A ce chapitre qui valide le niveau du 1er Khan nous atteignons un niveau de compréhension du combat plus élevé. Nous rentrons dans ce que l’on appelle «la tactique». Rappelons que la tactique est un sous élément de la stratégie.

On rentre donc bien là dans une approche basée sur la réflexion. La maitrise tactique sanctionne le haut niveau.

En raisonnant par analogie nous dirions que boxer toujours de la même manière tous les adversaires cela serait comme conduire toujours de la même manière que ce soit en ville, sur autoroute, à la campagne, sur une route sablonneuse, boueuse ou enneigée. C’est le propre de l’être humain que de s’adapter aux situations et aux contextes. Comment pourrait-il en être autrement dans le sport et plus particulièrement dans le Muaythai ? Avant de rentrer dans les détails nous vous faisons remarquer que le combat de Muaythai peut aussi être considéré comme une partie d’échecs entre deux adversaires. Il existe des attaques et des réponses types. Plus l’on connaît de situations, plus l’on pourra répondre et s’adapter aux attaques à partir des réponses ou des combinaisons de réponses.

Il est question ici de rendre le boxeur autonome et intelligent dans sa boxe. En compétition, Il n’est pas question pour un boxeur d’attendre la fin de la reprise pour pouvoir regagner son coin et savoir quel choix tactique il doit mettre en oeuvre (il pourrait bien avoir perdu la reprise en attendant…). Un boxeur autonome sera encore plus à même de profiter des consignes tactiques de son coach.

En tout premier lieu, le boxeur doit être capable d’identifier la situation.

Ci-après voici quelques situations types:

  • Contre un adversaire qui avance:
    Nous allons tendre les bras pour ne pas s’exposer, reculer pour l’aspirer et dans le temps ou il avance sur nous en profiter pour le marquer.

  • Contre un adversaire fort aux poings:
    On essayera au maximum de le maintenir a distance afin de le marquer avec les jambes. S’il se rapproche on utilisera les genoux piqués. Et s’il se rapproche de trop nous n’aurons pas d’autres solutions que de nous mettre en garde serrée mais en réagissant et en essayant d’utiliser les coudes pour le toucher durement.

  • Contre un adversaire de même garde qui utilise sa jambe avant:
    bloquer remiser, utiliser le tip (front kick) de la jambe avant, couper avec votre jambe avant sous sa jambe d’appui.

  • Contre un adversaire de même garde que soi qui utilise sa jambe arrière:
    Celui ci ne connaît donc pas la notion de couloir de contre. il y a alors les options simples, bloquer jambe avant et remiser, saisir sa jambe et contrer en genou ou en tae kka mais il y a une option encore plus payante : faire semblant de subir son attaque 1, 2, 3 fois (laisser même son coach l’encourager… puisque ca marche apres tout …) bien prendre vos marques et aumoment voulu sortir avec votre bras arriere en s’engouffrant dans le couloir de contre à pleine vitesse. Vous avez beaucoup de chance la d’emporrter le combat sur ce coup ou bien de provoquer le compte de l’arbitre au dépend de votre adversaire qui sera dans tous les cas durement touché.

  • Contre un adversaire de garde opposée qui utilise sa jambe avant:
    C’est encore une fois un combattant qui ignore la notion de couloir de contre et qui se met du coup en grand danger. On pourra gérer ce genre de situation en mode blocage remise ou en utilisant un tip (front kick) jambe arrière. Evidemment on essayera de profiter au maximum de l’ereur de l’adversaire on pourrait même dire que c’est du “pain bénit” pour nous. De la même manière que précédemment on le laissera prendre confiance et au moment voulu on déclenchera le bras arrière a toute vitesse dans le couloir de contre en ciblant son visage. Votre adversaire devrait etre à minima compté par l’arbitre.

  • Contre un adversaire de garde opposée qui utilise sa jambe arrière:
    Bloquer remiser, Couper par dessous, Tip Kwa ou contrer avec le bras arrière.

  • Contre un adversaire fort en corps en corps:
    On utilisera les techniques de neutralisation du corps à corps en utilisant les coudes (Sok). Ces situations doivent être connus par cœur et être pratiquement «encodés» dans la tête du boxeur afin que son cerveau les reconnaissent facilement et qu’il trouve automatiquement la ou les bonnes réponses

A propos de la logique de construction du cheminement pédagogique

NIVEAU 1 : LES FONDAMENTAUX

LES BASES

Les bases sont comme la base d’une pyramide. Sans les bases inutile de penser que l’on pourra élever la pyramide vers le ciel. Si les bases ne sont pas bonnes le pratiquant aura toujours du mal sur son équilibre, ses mouvements, sa vitesse et son efficacité. Il ne pourra exprimer un style pur et une boxe véritablement aboutie. Il sera bloqué dans son évolution.

LES BLOCAGES

Tout de suite après la maitrise des bases viennent l’acquisition des blocages. Pourquoi apprendre les blocages au tout début ? Parce que disposer d’un bon système de blocage est la garantie pour le pratiquant de se sentir en sécurité. Et le sentiment de sécurité est très important car il va conditionner la confiance en soi. Le fait de se sentir en sécurité et d’avoir confiance en soi va débloquer le mental du pratiquant, lui permettre de se relâcher mentalement, de prendre du plaisir dans sa pratique. Aussi, cela entrainera un relâchement musculaire, donc une plus grande fluidité musculaire et aussi, une acuité cognitive accrue pendant les phases de combats qui nécessitent souvent une réactivité au dixième de seconde et une précision au millimètre.
NIVEAU 2 : LE COMBAT A DISTANCE
Une fois que le pratiquant se sent en sécurité il est temps de lui apprendre à s’exprimer. Le système défensif basique doit être dépassé afin d’entrer à proprement parlé dans le combat. On aborde les premières phases offensives par la prise en compte d’une problématique essentielle : «comment attaquer en évitant au maximum de se faire contrer» (cela rentre dans la question du «toucher sans se faire toucher»). Pour cela on insistera sur la prise en compte et le respect de certains principes fondamentaux comme par exemple le respect de cette logique d’opposition entre adversaires de même garde ou de garde opposée avec notamment la prise en compte de cette notion indispensable qu’est «le couloir de contre» (retenez cette notion tant elle est essentielle). Evidemment, l’idée est de savoir comment aborder les choses contre un adversaire de même garde que soi et de garde opposée à soi. Cette phase permet aussi de commencer à construire ce que l’on appelle «le travail de sape». C’est à dire commencer à affaiblir l’adversaire de loin avant de prendre le risque de s’en rapprocher. Parmi les principes primordiaux il est aussi nécessaire de bien comprendre l’importance de la «priorisation des distances» dans la construction du combat. Enfin, le respect de ces principes nous amènera logiquement à l’objectif recherché : «nous imposer dans l’axe», ce qui nous confèrera un gros avantage stratégique.  
NIVEAU 3 : LE COMBAT A MI DISTANCE
Une fois que le travail de sape à distance a été effectué on commencera alors à s’approcher de son adversaire et on entamera le travail à mi-distance avec les poings . Il est après tout assez logique de placer le travail des poings après celui des jambes car la longueur d’une jambe étant plus longue que celle d’un bras, le fait d’attaquer avec les jambes en premier laisse en général la possibilité de travailler avec les bras ensuite. Alors qu’en faisant l’inverse (en optant pour le travail des bras en premier) la distance avec l’adversaire aura tendance à ne pas être suffisante pour placer les techniques de jambes.
NIVEAU 4 : LE CORPS A CORPS
Après le travail des poings à mi-distance il est très probable que l’on se retrouve très proche de son adversaire voir même très très proche. C’est à dire au corps à corps. Il est alors nécessaire de maitriser des techniques de corps à corps. A cette troisième distance, celle du corps à corps on utilisera les techniques de genoux en corps à corps et bien évidemment également les techniques de coudes.
NIVEAU 5 : MAXIMISER SES CHANCES DE VICTOIRE EN COMPETITION
Arrivé a ce niveau le pratiquant sait déjà bien boxer. Il maitrise déjà les 3 distances et il sait construire son combat. On l’amène alors dans un niveau un peu plus complexe celui ou le temps va se contracter ou il va falloir enchainer à la fois des gestes défensifs et offensifs dans un laps de temps très court. Cela suppose d’avoir déjà une bonne maitrise à la fois des gestes défensifs et des gestes offensifs. Evidemment il faut aussi avoir beaucoup travaillé ces gestes pour qu’ils deviennent des réflexes conditionnés en mode signal-réponse. Le cerveau doit être capable de lire et reconnaitre le geste au départ de l’action de l’adversaire et en quelques dixièmes de secondes déclencher le geste défensif qui lui même sera suivi du geste offensif. Ce type de réaction n’est possible que si l’on à suffisamment répéter ces gestes séparément auparavant. Cette habitude de bloquer et de remiser systématiquement permettra de ne pas perdre de points en compétition.
NIVEAU 6 : DIMENSION STRATEGIQUE ET TACTIQUE DU COMBAT
Apres le stade du blocage remise on amènera le pratiquant au stade ultime. On l’amènera a considérer le combat non plus comme une situation entre deux acteurs qui interagissent sur le mode action-réaction en mode intuitif mais plutôt comme un joueur d’échecs. Un joueur d’échecs visualise son échiquier analyse une situation, la comprend et met en place des stratégies et des tactiques. C’est exactement là ou nous voulons en venir avec cette étape qui consiste à permettre au pratiquant de comprendre la boxe de son adversaire et de trouver la réponse la plus adaptée en fonction de la situation qui lui est présentée. De la même manière qu’un joueur d’échecs possède des combinaisons d’attaques types et des combinaison de défenses types en réponse à des situations prévu d’avance, nous amènerons des réponses types à des typologies de situation que nous savons anticiper. De la même manière que le joueur d’échecs, parfois la situation ne sera pas exactement à 100 % comme celle qu’il avait prévu. Mais avec toutes les réponses types qu’il possède en mémoire, son cerveau sera en situation de sélectionner la bonne réponse ou de construire une réponse à partir de plusieurs réponses types qu’il a préalablement enregistrées.

LES BASES

Les bases sont comme la base d’une pyramide. Sans les bases inutile de penser que l’on pourra élever la pyramide vers le ciel. Si les bases ne sont pas bonnes le pratiquant aura toujours du mal sur son équilibre, ses mouvements, sa vitesse et son efficacité. Il ne pourra exprimer un style pur et une boxe véritablement aboutie. Il sera bloqué dans son évolution.

LES BLOCAGES

Tout de suite après la maitrise des bases viennent l’acquisition des blocages. Pourquoi apprendre les blocages au tout début ? Parce que disposer d’un bon système de blocage est la garantie pour le pratiquant de se sentir en sécurité. Et le sentiment de sécurité est très important car il va conditionner la confiance en soi. Le fait de se sentir en sécurité et d’avoir confiance en soi va débloquer le mental du pratiquant, lui permettre de se relâcher mentalement, de prendre du plaisir dans sa pratique. Aussi, cela entrainera un relâchement musculaire, donc une plus grande fluidité musculaire et aussi, une acuité cognitive accrue pendant les phases de combats qui nécessitent souvent une réactivité au dixième de seconde et une précision au millimètre.
Une fois que le pratiquant se sent en sécurité il est temps de lui apprendre à s’exprimer. Le système défensif basique doit être dépassé afin d’entrer à proprement parlé dans le combat. On aborde les premières phases offensives par la prise en compte d’une problématique essentielle : «comment attaquer en évitant au maximum de se faire contrer» (cela rentre dans la question du «toucher sans se faire toucher»). Pour cela on insistera sur la prise en compte et le respect de certains principes fondamentaux comme par exemple le respect de cette logique d’opposition entre adversaires de même garde ou de garde opposée avec notamment la prise en compte de cette notion indispensable qu’est «le couloir de contre» (retenez cette notion tant elle est essentielle). Evidemment, l’idée est de savoir comment aborder les choses contre un adversaire de même garde que soi et de garde opposée à soi. Cette phase permet aussi de commencer à construire ce que l’on appelle «le travail de sape». C’est à dire commencer à affaiblir l’adversaire de loin avant de prendre le risque de s’en rapprocher. Parmi les principes primordiaux il est aussi nécessaire de bien comprendre l’importance de la «priorisation des distances» dans la construction du combat. Enfin, le respect de ces principes nous amènera logiquement à l’objectif recherché : «nous imposer dans l’axe», ce qui nous confèrera un gros avantage stratégique.  
Une fois que le travail de sape à distance a été effectué on commencera alors à s’approcher de son adversaire et on entamera le travail à mi-distance avec les poings . Il est après tout assez logique de placer le travail des poings après celui des jambes car la longueur d’une jambe étant plus longue que celle d’un bras, le fait d’attaquer avec les jambes en premier laisse en général la possibilité de travailler avec les bras ensuite. Alors qu’en faisant l’inverse (en optant pour le travail des bras en premier) la distance avec l’adversaire aura tendance à ne pas être suffisante pour placer les techniques de jambes.
Après le travail des poings à mi-distance il est très probable que l’on se retrouve très proche de son adversaire voir même très très proche. C’est à dire au corps à corps. Il est alors nécessaire de maitriser des techniques de corps à corps. A cette troisième distance, celle du corps à corps on utilisera les techniques de genoux en corps à corps et bien évidemment également les techniques de coudes.
Arrivé a ce niveau le pratiquant sait déjà bien boxer. Il maitrise déjà les 3 distances et il sait construire son combat. On l’amène alors dans un niveau un peu plus complexe celui ou le temps va se contracter ou il va falloir enchainer à la fois des gestes défensifs et offensifs dans un laps de temps très court. Cela suppose d’avoir déjà une bonne maitrise à la fois des gestes défensifs et des gestes offensifs. Evidemment il faut aussi avoir beaucoup travaillé ces gestes pour qu’ils deviennent des réflexes conditionnés en mode signal-réponse. Le cerveau doit être capable de lire et reconnaitre le geste au départ de l’action de l’adversaire et en quelques dixièmes de secondes déclencher le geste défensif qui lui même sera suivi du geste offensif. Ce type de réaction n’est possible que si l’on à suffisamment répéter ces gestes séparément auparavant. Cette habitude de bloquer et de remiser systématiquement permettra de ne pas perdre de points en compétition.
Apres le stade du blocage remise on amènera le pratiquant au stade ultime. On l’amènera a considérer le combat non plus comme une situation entre deux acteurs qui interagissent sur le mode action-réaction en mode intuitif mais plutôt comme un joueur d’échecs. Un joueur d’échecs visualise son échiquier analyse une situation, la comprend et met en place des stratégies et des tactiques. C’est exactement là ou nous voulons en venir avec cette étape qui consiste à permettre au pratiquant de comprendre la boxe de son adversaire et de trouver la réponse la plus adaptée en fonction de la situation qui lui est présentée. De la même manière qu’un joueur d’échecs possède des combinaisons d’attaques types et des combinaison de défenses types en réponse à des situations prévu d’avance, nous amènerons des réponses types à des typologies de situation que nous savons anticiper. De la même manière que le joueur d’échecs, parfois la situation ne sera pas exactement à 100 % comme celle qu’il avait prévu. Mais avec toutes les réponses types qu’il possède en mémoire, son cerveau sera en situation de sélectionner la bonne réponse ou de construire une réponse à partir de plusieurs réponses types qu’il a préalablement enregistrées.

LES BASES

Les bases sont comme la base d’une pyramide. Sans les bases inutile de penser que l’on pourra élever la pyramide vers le ciel. Si les bases ne sont pas bonnes le pratiquant aura toujours du mal sur son équilibre, ses mouvements, sa vitesse et son efficacité. Il ne pourra exprimer un style pur et une boxe véritablement aboutie. Il sera bloqué dans son évolution.

LES BLOCAGES

Tout de suite après la maitrise des bases viennent l’acquisition des blocages. Pourquoi apprendre les blocages au tout début ? Parce que disposer d’un bon système de blocage est la garantie pour le pratiquant de se sentir en sécurité. Et le sentiment de sécurité est très important car il va conditionner la confiance en soi. Le fait de se sentir en sécurité et d’avoir confiance en soi va débloquer le mental du pratiquant, lui permettre de se relâcher mentalement, de prendre du plaisir dans sa pratique. Aussi, cela entrainera un relâchement musculaire, donc une plus grande fluidité musculaire et aussi, une acuité cognitive accrue pendant les phases de combats qui nécessitent souvent une réactivité au dixième de seconde et une précision au millimètre.
Une fois que le pratiquant se sent en sécurité il est temps de lui apprendre à s’exprimer. Le système défensif basique doit être dépassé afin d’entrer à proprement parlé dans le combat. On aborde les premières phases offensives par la prise en compte d’une problématique essentielle : «comment attaquer en évitant au maximum de se faire contrer» (cela rentre dans la question du «toucher sans se faire toucher»). Pour cela on insistera sur la prise en compte et le respect de certains principes fondamentaux comme par exemple le respect de cette logique d’opposition entre adversaires de même garde ou de garde opposée avec notamment la prise en compte de cette notion indispensable qu’est «le couloir de contre» (retenez cette notion tant elle est essentielle). Evidemment, l’idée est de savoir comment aborder les choses contre un adversaire de même garde que soi et de garde opposée à soi. Cette phase permet aussi de commencer à construire ce que l’on appelle «le travail de sape». C’est à dire commencer à affaiblir l’adversaire de loin avant de prendre le risque de s’en rapprocher. Parmi les principes primordiaux il est aussi nécessaire de bien comprendre l’importance de la «priorisation des distances» dans la construction du combat. Enfin, le respect de ces principes nous amènera logiquement à l’objectif recherché : «nous imposer dans l’axe», ce qui nous confèrera un gros avantage stratégique.  
Une fois que le travail de sape à distance a été effectué on commencera alors à s’approcher de son adversaire et on entamera le travail à mi-distance avec les poings . Il est après tout assez logique de placer le travail des poings après celui des jambes car la longueur d’une jambe étant plus longue que celle d’un bras, le fait d’attaquer avec les jambes en premier laisse en général la possibilité de travailler avec les bras ensuite. Alors qu’en faisant l’inverse (en optant pour le travail des bras en premier) la distance avec l’adversaire aura tendance à ne pas être suffisante pour placer les techniques de jambes.
Après le travail des poings à mi-distance il est très probable que l’on se retrouve très proche de son adversaire voir même très très proche. C’est à dire au corps à corps. Il est alors nécessaire de maitriser des techniques de corps à corps. A cette troisième distance, celle du corps à corps on utilisera les techniques de genoux en corps à corps et bien évidemment également les techniques de coudes.
Arrivé a ce niveau le pratiquant sait déjà bien boxer. Il maitrise déjà les 3 distances et il sait construire son combat. On l’amène alors dans un niveau un peu plus complexe celui ou le temps va se contracter ou il va falloir enchainer à la fois des gestes défensifs et offensifs dans un laps de temps très court. Cela suppose d’avoir déjà une bonne maitrise à la fois des gestes défensifs et des gestes offensifs. Evidemment il faut aussi avoir beaucoup travaillé ces gestes pour qu’ils deviennent des réflexes conditionnés en mode signal-réponse. Le cerveau doit être capable de lire et reconnaitre le geste au départ de l’action de l’adversaire et en quelques dixièmes de secondes déclencher le geste défensif qui lui même sera suivi du geste offensif. Ce type de réaction n’est possible que si l’on à suffisamment répéter ces gestes séparément auparavant. Cette habitude de bloquer et de remiser systématiquement permettra de ne pas perdre de points en compétition.
Apres le stade du blocage remise on amènera le pratiquant au stade ultime. On l’amènera a considérer le combat non plus comme une situation entre deux acteurs qui interagissent sur le mode action-réaction en mode intuitif mais plutôt comme un joueur d’échecs. Un joueur d’échecs visualise son échiquier analyse une situation, la comprend et met en place des stratégies et des tactiques. C’est exactement là ou nous voulons en venir avec cette étape qui consiste à permettre au pratiquant de comprendre la boxe de son adversaire et de trouver la réponse la plus adaptée en fonction de la situation qui lui est présentée. De la même manière qu’un joueur d’échecs possède des combinaisons d’attaques types et des combinaison de défenses types en réponse à des situations prévu d’avance, nous amènerons des réponses types à des typologies de situation que nous savons anticiper. De la même manière que le joueur d’échecs, parfois la situation ne sera pas exactement à 100 % comme celle qu’il avait prévu. Mais avec toutes les réponses types qu’il possède en mémoire, son cerveau sera en situation de sélectionner la bonne réponse ou de construire une réponse à partir de plusieurs réponses types qu’il a préalablement enregistrées.